M5 E39 Berline (2001) - Voiture de série - Fonds d'écran - BMWorld.fr - Le monde des BMW

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Fond d'écran M5 E39 Berline (2001)

M5 E39 Berline (2001)
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M5 E39 Berline (2001)


Apparue en décembre 1995, la E39 (quatrième génération de la série 5) a connu un grand succès commercial jusqu'en juillet 2003, date de son remplacement par la génération E60.C'est la série qui a relancée BMW après son achat de Rover. Elle est considérée aujourd'hui comme l'ultime aboutissement d'un perfectionniste, le Dr Wolfgang Reitzle, parti depuis chez Ford.

Présentation

Introduisant de nombreux équipements de sécurité et de confort (boîte automatique séquentielle, airbags rideaux, climatisation automatique séparée gauche-droite, etc.), elle ne pèse pas plus lourd que le modèle précédent (E34), grâce à un usage accru d'alliages légers pour les suspensions, le châssis et la carrosserie. Son style est dans la continuité des générations précédentes, comme son poste de conduite, avec un tableau de bord orienté vers le conducteur et une ergonomie quasi parfaite.

Elle débute avec des moteurs fiabilisés, issus de la génération précédente: les six cylindres en ligne essence de 2.5l (525i) et 2.8l (528i), ainsi que le diesel à injection indirecte (525tds). De plus, les huit cylindres en V sont reconduits (le 3.5 litres de la 535i, comme le 4.4 litres de la 540i). Ils sont complétés par le formidable 5.0l de la M5.

Les modèles 6 cylindres vont connaître une évolution relativement légère en 2000 (525i et 530i). En revanche, l'offre diesel change radicalement fin 1998, avec l'apparition de l'injection directe (530d 183 ch). La consommation diminue de 15% et les performances deviennent sans concurrence.

Proposée d'abord uniquement en berline 4 portes, l'offre s'est complétée en 1997 d'une variante break. La E39 a connu un restylage en 2000, avec sa "Phase 2". Celle-ci est identifiable par ses nouvelles optiques, faisant usage de la fibre optique, les antibrouillards sont plus petits et ronds. Cette "Phase 2" correspond à une nouvelle offre moteur. la 520i passe de 150 à 170 ch (2.2l au lieu de 2.0l), la 523i est remplacée par la 525i (même cylindrée de 2.5l mais puissance en hausse de 170 ch à 192 ch) et la 530i remplace la 528i (3.0l au lieu de 2.8l) et puissance en hausse de 193 à 231 ch. Pour le 3.0d, la puissance augmente de 10 ch (193 au lieu de 183 ch).

Confort

Le niveau de confort et de finition sont tels, qu'ils surpassent ceux de sa plus prestigieuse rivale de l'époque, la Mercedes classe E. L'insonorisation est considérée comme remarquable. En revanche, l'habitabilité, quoiqu'en progrès grâce à un empattement allongé de 70mm, reste en retrait de la concurrence (Peugeot 607, Audi A6, Mercedes Classe E). L'équipement s'avère satisfaisant sur toutes les versions, notamment sur le marché Français, où la marque jouit d'une image plus luxueuse que dans son marché d'origine. Par exemple, tous les modèles Français disposent d'un régulateur de vitesse, d'un volant multi fonctions, d'un ordinateur de bord, et sont climatisés.

Conduite

Le constructeur Bavarois, dont le slogan est "freude am fahren" (le plaisir de conduire) fait ici parfaitement honneur à sa réputation.

Les moteurs 6 cylindres sont puissants et sobres. Le V8, peu vendu sur le territoire Français, consomme davantage, mais se distingue par ses performances de haut niveau (notamment les 540i et M5). Le moteur 4 cylindres diesel, apparu en 2000 et issu de la série 3, s'avère une paisible et économique version d'accès. Le comportement routier, précis et dynamique, profite de suspensions sophistiquées en alliage d'aluminium, et d'une rigidité châssis exceptionnelle, accrue de 80% par rapport au modèle précédent. De fait, BMW ne jugera pas utile d'accroître la rigidité sur le modèle suivant E60.

Les modèles à boîte manuelle se distinguent par un levier de vitesse précis et rapide. La pédale d'embrayage est souvent critiquée pour sa longue course. Le modèle à boîte automatique robotisée (steptronic) est loué pour sa douceur et permet des performances intactes alors que la consommation est en hausse modérée. Mais il manque un peu de vivacité dans les rétrogradages. La direction, à assistance hydraulique, est précise et idéalement calibrée. Certains regrettent le manque de rappel autour du point milieu, ainsi que la taille exagérée du volant.

Fiabilité

* L'intérieur (plastiques, cuirs, sièges, assemblages), comme la carrosserie (peinture, tôlerie, plastiques, jantes) font preuve d'une longévité exceptionnelle.
* Les moteurs diesel peuvent poser des problèmes liés à la pompe à injection. Des bris de la culasse (en aluminium) sont également répertoriés.
* Des problèmes de fiabilité du combiné d'instruments impose le changement du circuit électrique.
* Faiblesse des fixations de bras de suspension arrière, pour les forts kilométrages.

Caractéristiques techniques

Moteur V8 5.0L de 400 ch (32 cv fiscaux).
Poids : 1720 kg
Consommation normalisée : 13.9L/100
Vitesse maximale : 250 km/h
1000m départ arrêté : 24.2 s
0-100 km/h : 5.3s

Source: Wikipedia.fr