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Fond d'écran Hydrogen 7 E65 (2006)

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Hydrogen 7 E65 (2006)


BMW est le premier constructeur automobile au monde à présenter un véhicule propulsé par hydrogène ayant achevé le processus de développement en vue de la mise en série. La BMW Hydrogen 7 animée par un moteur thermique à hydrogène est le fruit d’une stratégie de développement rigoureuse permettant d’exploiter dès aujourd’hui le concept avant-gardiste d’une mobilité durable dans la pratique quotidienne.
La limousine Série 7 est équipée d’un douze cylindres délivrant 191 kW/260 ch et parcourt le zéro à 100 km/h en 9,5 secondes. La vitesse maximale est bridée à 230 km/h grâce à l’électronique. Tant que l’approvisionnement en hydrogène n’est pas assuré sur tout le territoire, le moteur bivalent équipant la BMW Hydrogen 7 peut aussi fonctionner au supercarburant classique par simple commutation du mode de fonctionnement.

Avec cette solution axée sur la pratique, BMW ne souligne pas seulement sa position de leader technologique dans le domaine des systèmes de propulsion de demain. En effet, l’intégration de l’hydrogène dans un concept automobile existant ayant fait ses preuves dans la pratique, réunit en même temps les conditions requises pour la création d’une alternative aux formules de propulsion conventionnelles qui soit acceptée par le marché et praticable pour le client. Ainsi la première de la BMW Hydrogen 7 n’est-elle pas seulement une étape-clé pour le BMW Group sur le chemin menant vers une ère de mobilité affranchie des combustibles fossiles, mais aussi un signal pour le secteur de l’automobile et de l’énergie dans son ensemble.
La BMW Hydrogen 7 démontre que l’utilisation d’hydrogène liquide comme vecteur d’énergie pour des véhicules de série est une approche faisable.
Le BMW Group donne ainsi une impulsion importante à l’extension d’une infrastructure assurant l’approvisionnement, infrastructure comprenant surtout l’implantation de stations d’hydrogène supplémentaires afin d’assurer,
demain aussi, une mobilité durable sur tout le territoire.

BMW CleanEnergy – la stratégie énergie du BMW Group.
La promotion de la technologie de l’hydrogène comme forme d’énergie de l’avenir est une composante essentielle de la stratégie BMW CleanEnergy du BMW Group. Dans ce contexte, la BMW Hydrogen 7 assure le rôle de stimulateur permettant à tous les partenaires impliqués dans le développement du concept de démontrer l’aptitude au quotidien de la technologie développée en commun. Le concept BMW CleanEnergy vise à créer une technologie de propulsion susceptible de répondre à toutes les exigences actuelles et futures dans le domaine de la mobilité individuelle en se passant même des combustibles fossiles. La technologie de l’hydrogène offre la possibilité de réduire radicalement les émissions produites par les transports individuels et, surtout le rejet de CO2. En effet, en mode hydrogène, la BMW Hydrogen 7 ne rejette pratiquement que de la vapeur d’eau.
Or, la vision d’une mobilité durable exempte d’émissions ne concerne pas seulement le fonctionnement du véhicule, mais aussi la production de l’énergie requise pour la propulsion. Le développement d’alternatives à l’utilisation de combustibles fossiles, qui sont tarissables, est indispensable. Contrairement à ces derniers, l’hydrogène répond au critère de la durabilité au niveau tant de la production que de l’utilisation qui peuvent en effet être intégrées dans le cycle renouvelable de la nature. L’hydrogène, produit à partir de la biomasse ou bien à l’aide d’énergie solaire, éolienne et hydraulique, serait disponible sans limites. De plus, il est aussi possible de produire l’hydrogène à partir de gaz naturel, de biogaz ou d’autres sources d’énergie primaires. Le type de production peut donc être adapté de manière flexible aux conditions données, permettant ainsi une diversification maximale et facilitant la substitution progressive des combustibles fossiles.

Des impulsions pour l’extension de l’infrastructure l’approvisionnement : Clean Energy Partnership (CEP) et coopération avec Total.
Lors du développement des composants techniques requis pour l’utilisation de l’hydrogène, le BMW Group travaille en coopération étroite avec des fournisseurs spécialisés et partenaires d’étude. Le BMW Group compte de plus parmi les membres fondateurs du projet «Verkehrswirtschaftliche Energie-Strategie» (VES – stratégie énergie pour le secteur des transports) et adhère au partenariat «Clean Energy Partnership Berlin» (CEP) auquel se sont joints d’autres constructeurs automobiles ainsi que des entreprises d’approvisionnement en énergie et entreprises de transports publics.
Le partenariat CEP s’inscrit dans la stratégie de durabilité allemande. Il est promu et subventionné par le gouvernement fédéral. C’est à l’initiative du CEP que la première station d’hydrogène intégrée a été créée à Berlin.
Le consortium s’est fixé comme objectif de prouver l’aptitude au quotidien de l’hydrogène dans des applications mobiles.
Pour promouvoir le vecteur énergétique qu’est l’hydrogène, le BMW Group a conclu un accord avec le groupe pétrolier Total qui fait fonctionner une station-service intégrée à Berlin depuis 2004. Toujours dans le cadre du partenariat CEP, Total a ouvert en mars 2006 une deuxième station d’hydrogène dans la capitale allemande. La mise en service d’une nouvelle station d’hydrogène intégrée sous la houlette de Total est prévue pour fin 2006 à Munich. L’inauguration de cette station qui se trouvera près du Centre de Recherche et d’Innovation (FIZ) du BMW Group coïncidera pratiquement avec la première de la BMW Hydrogen 7. L’accord signé par le BMW Group et Total prévoit par ailleurs l’ouverture d’une autre station d’hydrogène intégrée dans une métropole européenne. Grâce à l’expérience acquise entre-temps, le ravitaillement en hydrogène s’apparente aujourd’hui du ravitaillement en essence sur une pompe classique. Dès que le conducteur a placé le raccord de ravitaillement sur le tuyau de remplissage du réservoir de la voiture, le réservoir se remplit dans une opération automatisée.

BMW – pionnier et leader technologique du moteur à hydrogène.
Constructeur automobile particulièrement innovant poursuivant une gestion stratégique, BMW a assumé très tôt sa responsabilité pour faire avancer les concepts de mobilité durable. Conformément à sa compétence clé traditionnelle de motoriste, l’entreprise a lancé dès 1978 les recherches sur le moteur à hydrogène pour faire évoluer la technique de manière systématique par la suite avec plusieurs générations de voitures. En l’an 2000, BMW a été le premier constructeur au monde à présenter, dans le cadre de l’Expo 2000 à Hanovre, une flotte de démonstrateurs fonctionnant à l’hydrogène.
Les automobiles du type BMW 750hL ont prouvé leurs qualités tout au long des essais pratiques et ont fourni une preuve impressionnante de la faisabilité de cette technologie. Dans le cadre de la CleanEnergy World Tour, il a de plus été possible de sensibiliser fortement le public international au potentiel de la technologie de l’hydrogène. La première station d’hydrogène publique au monde a été mise en service en l’an 2000 à l’aéroport de Munich. Ce projet a également contribué de manière substantielle à mettre à l’épreuve et à améliorer l’aptitude au quotidien de la technologie de propulsion innovante. L’expérience recueillie dès l’époque par le BMW Group, mais aussi par d’autres constructeurs, par les entreprises d’approvisionnement en énergie et les exploitants de cette station-service à l’aéroport de Munich a exercé une grande influence sur le développement suivi dans le cadre du CEP. Elle a été mise à profit entre autres dans la conception des stations d’hydrogène ouvertes à Berlin. Depuis que celles-ci existent, les voitures expérimentales du BMW Group y font régulièrement le plein d’hydrogène. En revanche, la première station d’hydrogène publique au monde cessera de fonctionner en 2006, lorsque la nouvelle station-service intégrée sera ouverte à Munich.

La BMW Hydrogen 7 ouvre la voie.
Avec la BMW Hydrogen 7, une nouvelle ère commence pour le développe-ment de véhicules équipés d’une propulsion alternative. La BMW Hydrogen 7 n’est pas le résultat d’un projet de recherche, elle est plutôt passée par toutes les étapes du processus dit de conception produit (PEP) obligatoire pour tout nouveau modèle BMW. Lors de ce processus, tous les composants de la nouvelle technologie ont été intégrés dans le véhicule selon les critères habituellement appliqués aux véhicules de série. La BMW Hydrogen 7 a ainsi atteint un niveau de développement significativement supérieur à celui de tous les prototypes et démonstrateurs à hydrogène construits jusqu’ici, niveau qui autorise une homologation selon les règles D/ECE.
L’expérience acquise tout au long de ce processus n’a pas seulement eu un impact déterminant sur l’aptitude au quotidien de la BMW Hydrogen 7, mais aussi une influence positive sur les qualités de tous les composants une fois assemblés. Dans le cadre du processus de conception produit, chaque composant, mais aussi le véhicule complet, est soumis à une analyse détaillée pour vérifier s’il répond aux exigences d’une fabrication de série. Parties intégrantes du PEP, les étapes que sont l’étude, la mise à l’épreuve, la validation technique et la validation globale garantissent un véhicule répondant aux normes exigeantes du BMW Group. Elles tiennent compte de tous les critères importants pour le client pour vérifier si le nouveau produit est vraiment prêt à être mis sur le marché. Comme pour tous les autres modèles, c’était le seul moyen pour remplir les conditions requises pour remettre la première limousine de grand prestige au monde animée par un moteur thermique à hydrogène entre les mains des clients.
Première automobile à hydrogène vouée à la circulation au quotidien, la BMW Hydrogen 7 est une étape clé – et marque en même temps le début d’une nouvelle ère dans la construction automobile. Le savoir acquis lors de son développement aura une influence déterminante sur le travail consacré aux concepts de véhicules à hydrogène futurs. Le principe de la propulsion bivalente comme les qualités des différents composants sont maintenant soumis à l’essai pratique.

Hydrogène liquide – vecteur énergétique de demain.
Depuis le début des travaux de recherche et de développement dans ce domaine, le BMW Group favorise l’utilisation d’hydrogène liquide comme source d’énergie pour les automobiles. Le combustible liquide cryogénique présente une densité énergétique nettement supérieure à celle de l’hydrogène gazeux fortement comprimé. Si l’on compare la quantité d’énergie contenue, à volume de réservoir égal, dans l’hydrogène liquide cryogénique à celle contenue dans l’hydrogène stocké sous forme gazeuse sous une pression de 700 bars, l’hydrogène liquide contient 75 pour cent d’énergie de plus. Cet avantage augmente l’autonomie du véhicule fonctionnant avec de l’hydrogène liquide en conséquence.

Flexibilité grâce au moteur thermique bivalent.
Dans l’évaluation de l’aptitude au quotidien d’une nouvelle formule de propulsion, l’autonomie compte parmi les critères essentiels. Outre les consommations et le volume du réservoir, il faut cependant aussi tenir compte de l’infrastructure d’approvisionnement en place. A l’heure actuelle, le réseau de stations d’hydrogène est encore très lacunaire. L’utilisation des véhicules fonctionnant exclusivement à l’hydrogène est donc limitée sur les routes publiques et n’offre pas la souplesse exigée par le client. Pour la première voiture à hydrogène au monde dédiée à l’utilisation quotidienne, le BMW Group mise de ce fait sur un système de propulsion bivalent. Ainsi le moteur thermique animant la BMW Hydrogen 7 peut-il fonctionner au choix avec de l’hydrogène ou de l’essence. En mode hydrogène, la voiture atteint une autonomie de plus de 200 kilomètres auxquels s’ajoutent 500 kilomètres en mode essence. Le conducteur d’une BMW Hydrogen 7 peut donc
se fier à une mobilité sans borne et rouler sans problème, même si la station d’hydrogène la plus proche n’est pas tout près.

Propulsion bivalente – la clé de l’aptitude au quotidien.
Un réseau plus dense de stations d’hydrogène constitue la condition préalable pour l’utilisation permanente de l’hydrogène comme vecteur énergétique.
Or, pour être incité à implanter de nouveaux points de ravitaillement, il faut qu’un potentiel notable de véhicules à hydrogène se profile. Ainsi, la BMW Hydrogen 7 deviendra doublement un stimulateur du progrès : elle fournit aujourd’hui l’impulsion requise pour améliorer l’infrastructure d’approvisionnement, ce qui profitera en fin de compte aussi aux constructeurs automobiles misant seulement sur des concepts monovalents pour exploiter l’hydrogène. Car dès que le nombre de stations d’hydrogène s’accroîtra, ces véhicules gagneront, eux aussi, en attrait.
Les véhicules monovalents atteindront alors une aptitude au quotidien dont la BMW Hydrogen 7 peut se vanter dès maintenant.
En optant pour ce concept bivalent, le BMW Group assume un rôle de pionnier et ce, en toute connaissance de cause. La volonté de fournir des impulsions ne bénéficiant pas seulement à ses propres clients, mais faisant avancer le développement de toute une technologie, fait partie de la responsabilité assumée par le BMW Group.

La technique des piles à combustible chez BMW : l’APU.
Dans le cadre de la recherche, le BMW Group étudie néanmoins aussi les possibilités pour adapter la technologie des piles à combustible aux conditions pratiques régnant à bord de l’automobile. L’objectif à long terme consiste à exploiter cette technologie en embarquant des piles à combustible comme générateurs auxiliaires de puissance (APU – Auxiliary Power Unit) tant sur des véhicules fonctionnant à l’hydrogène que sur ceux fonctionnant à l’essence. L’APU assurera alors l’alimentation électrique du réseau de bord tant pendant le trajet que lorsque le véhicule est à l’arrêt.

Le V12 puise dans l’hydrogène le dynamisme typiquement BMW.
Dans les conditions actuelles, la propulsion bivalente est la seule solution effectivement adaptée à la pratique et susceptible d’aider l’hydrogène à percer. De plus, le moteur à combustion interne de la BMW Hydrogen 7 se prête à merveille à susciter l’adhésion d’un large public à la nouvelle technologie. C’est surtout par rapport à la pile à combustible qu’il permet de réaliser une puissance moteur nettement supérieure. Le V12 animant la BMW Hydrogen 7 offre dynamisme, confort et sécurité typiques de toute automobile BMW – indépendamment du mode de fonctionnement activé.
Le groupe puise une puissance de 191 kW (260 ch) dans une cylindrée de 6,0 litres. Le couple maximal de 390 Newtons-mètres est atteint à un régime moteur de 4 300 tr/mn. La BMW Hydrogen 7 s’élance en 9,5 secondes
de zéro à 100 km/h et file à une vitesse maximale de 230 km/h bridée par voie électronique. Ces performances sont atteintes en mode hydrogène comme en mode essence. Cette forme alternative d’utilisation de l’énergie, à ce jour inédite dans la construction d’automobiles de série, se hisse ainsi d’emblée à un pied d’égalité avec la technologie des moteurs à essence qui fait ses preuves depuis plus de cent ans. La conclusion qui s’impose est claire : l’automobile fonctionnant à l’hydrogène permet, elle aussi, de savourer le débit de puissance, le dynamisme de roulage, le velouté et le plaisir de conduire qui en découle avec l’intensité élevée distinguant toute BMW.

Outre l’expérience de conduite, le moteur de la BMW Hydrogen 7 décliné
du douze cylindres éprouvé sur la BMW 760i offre d’autres atouts au profit du client. En effet, cette mécanique présente toutes les qualités découlant de l’expérience de longue date de la société munichoise dans la construction de moteurs particulièrement puissants et efficaces. En fait bien évidemment partie la fiabilité typique des moteurs BMW. Comparé à une pile à combustible de puissance à peu près égale, le moteur thermique pèse nettement moins lourd. Et puis, la mise en œuvre du moteur thermique a aussi un impact positif sur le coût de la production. La BMW Hydrogen 7 n’est pas seulement passée par toutes les phases du processus de conception produit du BMW Group, elle peut aussi être intégrée dans le processus de fabrication conventionnelle. A l’usine BMW de Dingolfing, la voiture à hydrogène est construite parallèlement aux autres BMW des Séries 7, 6 et 5. Le groupe motopropulseur de la BMW Hydrogen 7 prend naissance à l’usine moteur du constructeur à Munich, comme tous les douze cylindres BMW.

Injection directe essence et insufflage d’hydrogène dans les conduits d’admission.
Le moteur thermique à hydrogène est décliné du moteur à essence animant la BMW 760i et dispose d’éléments techniques ultramodernes, comme la distribution VALVETRONIC entièrement variable et le calage en continu des arbres à cames, double VANOS. Les modifications introduites en vue du fonctionnement bivalent témoignent tout autant du grand art des motoristes. En mode essence, l’alimentation en carburant passe par une injection directe. Elle est doublée d’une alimentation en hydrogène intégrée dans le système d’admission du moteur. Les insuffleurs indispensables à la préparation du mélange constituent la clé technologique du système. En quelques fractions de seconde, ils insufflent exactement la quantité d’hydrogène gazeux requis dans l’air d’admission.
Par rapport aux carburants conventionnels, l’hydrogène atteint une vitesse de combustion pouvant être dix fois supérieure. Il en résulte des rendements supérieurs. Pour profiter entièrement de ce potentiel, le V12 équipant la BMW Hydrogen 7 a besoin d’une gestion moteur particulièrement flexible.
Les systèmes VALVETRONIC et double VANOS offrent des conditions idéales dans ce contexte. L’échange gazeux et la cadence d’injection peuvent être adaptés avec précision aux qualités du mélange hydrogène/air.

Les oxydes azotiques sont également minimisés.
A pleine charge, le moteur de la BMW Hydrogen 7 fonctionne avec un mélange dit stœchiométrique : le rapport entre l’oxygène et l’hydrogène est équilibré (lambda = 1). En mode hydrogène, le rendement le plus élevé est atteint avec ce rapport, alors que les émissions sont très faibles. L’hydrogène ne contenant pas de carbone, ce qui le distingue des sources d’énergie fossiles, sa combustion ne produit en principe ni hydrocarbures (HC) ni monoxyde de carbone (CO). Seule la combustion de lubrifiant et le rinçage du filtre à charbon actif peuvent engendrer des traces infimes de HC, de CO et de CO2 pendant le fonctionnement du véhicule en mode hydrogène.
Il n’y a donc que les rejets d’oxydes d’azote (NOX) qui restent. Ces oxydes se forment surtout à des températures de combustion particulièrement élevées. La gestion de la combustion étant hautement flexible, il est cependant possible d’appliquer une stratégie de fonctionnement permettant de maîtriser dans une très large mesure la formation de NOX. Pour ce faire, le moteur fonctionne avec un excès d’oxygène important (lambda > 2) en charge partielle. La combustion se déroule alors à des températures relativement basses n’engendrant que des émissions de NOX extrêmement faibles.
Ce fonctionnement en mélange pauvre est possible sur une plage cartographique particulièrement large du moteur. Etant donné que l’hydrogène s’enflamme dans des limites particulièrement larges et qu’il brûle à grande vitesse, il suffit d’une faible proportion de combustible dans le mélange pour obtenir un rendement élevé.
Pour augmenter la puissance, la part du combustible dans le mélange est augmentée en mode hydrogène. Plus la charge monte, et plus la température de combustion s’accroît. La formation d’oxydes d’azote est la plus importante dans la plage comprise entre lambda = 1 et lambda = 2. Cette plage de fonctionnement peu favorable pour le comportement à l’échappement est évitée par la gestion moteur de la BMW Hydrogen 7
sans impact sur le couple.
A pleine charge (lambda = 1), les émissions de NOX sont pratiquement nulles. Pour convertir les traces restantes de NOX inévitables dans cette plage de fonctionnement, un pot catalytique trifonctionnel simple est suffisant.
La composition spécifique des gaz d’échappement rejetés par un moteur thermique à hydrogène fonctionnant avec un mélange stœchiométrique favorise la conversion des oxydes azotiques éventuellement contenus dans les gaz dans le pot catalytique trifonctionnel. Même en mode hydrogène, le moteur de la BMW Hydrogen 7 possède ainsi le même dynamisme qu’un moteur à essence tout en n’émettant quasiment que de la vapeur d’eau.

DĂ©veloppement en un temps record : la BMW H2R.
Le concept moteur a déjà fourni une preuve éclatante des performances et de la fiabilité dont il est capable au cours de la phase de développement.
Dès septembre 2004, BMW a pu démontrer le potentiel extraordinaire inhérent à cette technologie sur le circuit de course, grâce à la BMW record H2R. Sur l’ovale de haute vitesse à Miramas dans le Midi de la France, ce bolide a établi neuf records internationaux pour véhicules à hydrogène.
La voiture expérimentale propulsée par le V12 thermique à hydrogène d’une cylindrée de 6,0 litres a pointé à une vitesse supérieure à 300 km/h.
Elle a marqué plusieurs records, dont celui du kilomètre départ lancé et celui du quart de mile départ arrêté. Pour abattre le zéro à 100 km/h, la voiture record n’a mis qu’environ 6 secondes.

Réservoir d’hydrogène : compact et pourtant parfaitement isolé.
Le concept de propulsion bivalente distinguant la BMW Hydrogen 7 n’implique pas seulement la réalisation d’une gestion moteur et d’une alimentation en carburant spécifiques, mais aussi l’intégration de deux réservoirs distincts. Pour assurer une autonomie maximale, la BMW Hydrogen 7 dispose d’un réservoir d’essence conventionnel de 74 litres ainsi que d’un réservoir supplémentaire d’une capacité d’env. 8 kilogrammes d’hydrogène liquide. Le réservoir d’hydrogène est d’ailleurs une composante clé de tout véhicule à hydrogène. Partenaire de développement, la société Magna Steyr soutient le BMW Group dans la mise en application de la technologie de l’hydrogène à bord du véhicule.
Le réservoir d’hydrogène est à double paroi, chaque paroi étant réalisée en des tôles d’acier inox de 2 millimètres d’épaisseur. Les deux parois sont séparées par une superisolation sous vide de 30 millimètres. Cette structure réduit la conduction thermique au strict minimum. L’effet isolant de la couche intercalaire équivaut à celui d’une couche de polystyrène d’environ 17 mètres. Les suspensions reliant la paroi intérieure à la paroi extérieure sont constituées de rubans en CFRP peu conducteurs de chaleur.
La technique d’isolation développée pour le réservoir d’hydrogène de la BMW Hydrogen 7 se traduit par une constance thermique à ce jour inégalée dans les réalisations conventionnelles. Prenons un exemple simple : si on remplissait un réservoir de ce type par exemple de café brûlant, celui-ci resterait chaud pendant plus de 80 jours. On ne pourrait le boire sans crainte qu’après ce laps de temps. Le froid est maintenu avec autant d’efficacité. L’isolation hautement efficace permet de stocker l’hydrogène liquide pendant longtemps sous une pression de 3 à 5 bars et à une température constante d’environ – 250 degrés centigrade. L’augmentation de la température qui entraîne une évaporation de l’hydrogène est minimale.
La perte résultant de la montée en pression liée à l’augmentation de la température est gérée de manière ciblée. La gestion dite des gaz d’évaporation (boil-off management) limite la pression à l’intérieur du réservoir et veille à une évacuation contrôlée de l’hydrogène déjà évaporé. L’hydrogène gazeux libéré est dilué dans un tube Venturi et transformé en vapeur d’eau par oxydation dans un catalyseur. La durée de séjour, soit la période s’écoulant jusqu’à la purge contrôlée d’un réservoir d’hydrogène rempli à moitié, est d’environ 9 jours. Mais même au bout de 9 jours, il est toujours possible de parcourir environ 20 kilomètres en mode hydrogène.

Pendant la conduite, la conversion définie d’hydrogène liquide en hydrogène gazeux est une opération permanente, car le combustible est prélevé du réservoir à l’état gazeux pour être introduit dans le système de préparation du mélange. Pour cette raison, l’hydrogène est soumis à une évaporation ciblée à l’intérieur du réservoir pour constituer un coussin de gaz sous une pression définie. Ensuite, il faut mettre en température l’hydrogène gazeux pour la préparation du mélange. Pour ce faire, on fait appel à un système composé de deux échangeurs thermiques couplés. L’échangeur thermique logé dans la capsule dite du système secondaire (NSK) tire sa chaleur du circuit de refroidissement du moteur et l’amène d’une part au réservoir d’hydrogène en passant par le deuxième échangeur thermique ; d’autre part, il sert à réchauffer l’hydrogène entrant dans le mélange.

Opération de ravitaillement pouvant être normalisée à l’échelle mondiale.
Dès que le conducteur a mis en place le raccord de ravitaillement, le remplissage du réservoir d’hydrogène ne demande plus aucune intervention de sa part. Le conducteur ouvre la trappe du réservoir par actionnement d’une touche au cockpit. Il peut alors verrouiller le raccord de ravitaillement par un simple geste sur le tuyau de remplissage du réservoir. Le plein est alors effectué automatiquement ; il dure environ 8 minutes.
Un raccord de ravitaillement unique a été développé pour l’équipement de toutes les stations d’hydrogène liquide dans le monde. Il est le fruit d’une coopération étroite entre les constructeurs automobiles, les sociétés d’approvisionnement en énergie et la société Linde qui détient le savoir-faire technique requis pour la production, la distribution et l’exploitation de l’hydrogène. C’est en tant que représentant des constructeurs automobiles européens que le BMW Group a participé à ce développement commun qui définit la norme technique pour systèmes de ravitaillement en hydrogène liquide sous une forme transposable à l’échelle mondiale.
Le ravitaillement en essence de la BMW Hydrogen 7 correspond à celui des modèles conventionnels. Le douze cylindres est conçu pour du carburant du type super plus.
Comme sur la BMW 760i, le conducteur peut s’informer du niveau de remplissage des réservoirs et de l’autonomie accordée par les deux systèmes de carburant par simple actionnement d’un bouton intégré au levier de clignotant. Les valeurs appelées sont affichées sur le combiné d’instruments, en dessous du compteur de vitesse. Pour commuter manuellement entre le mode hydrogène et le mode essence, le conducteur appuie sur une touche séparée intégrée au volant multifonctions. La puissance du moteur et le couple étant identiques dans les deux modes de fonctionnement, le passage d’un mode à l’autre reste sans effet sur le comportement routier de la BMW Hydrogen 7. En mode hydrogène, l’affichage de la température extérieure et de l’heure sur le visuel est remplacé par celui du symbole chimique de l’hydrogène moléculaire : H2. Le conducteur sait donc à tous moments s’il roule à l’hydrogène.
D’une manière générale, la gestion des modes de service de la BMW Hydrogen 7 est conçue de sorte à accorder la priorité à l’utilisation de l’hydrogène. Le moteur est systématiquement lancé en mode hydrogène.
De cette manière, le rejet de CO et de HC pendant la mise en température du moteur et du pot catalytique est minimisé. Cette configuration optimise encore les émissions. Quand l’un des deux carburants est épuisé, le système passe automatiquement à l’autre, en changeant le mode de fonctionnement.

Modifications ciblées : train de roulement et carrosserie.
La BMW Hydrogen 7 est dotée en série de roues en alliage léger de dimension 8J x 18. En option, elle peut aussi chausser des roues en alliage léger de 19 pouces et embarque alors un kit mobilité. Les pneus de 18 pouces sont systématiquement du type antidéjantage. Ceci vaut tant pour les pneus d’été que pour les pneus neige. Même en cas de dégonflage total d’un pneu, le conducteur peut donc poursuivre son trajet et aller jusqu’à un garage. De plus, un système de surveillance de la pression de gonflage (RDC) d’une nouvelle génération surveille en permanence la pression de tous les pneus. Les capteurs du système sont intégrés dans les valves des quatre roues et enregistrent tout écart, même mineur, de la pression de gonflage idéale. Il est ainsi possible de détecter très tôt le risque de panne, même en cas de crevaison lente.
Le logement de composants supplémentaires à l’arrière du véhicule a nécessité un retarage des systèmes de suspension et d’amortissement de la BMW Hydrogen 7. Bien que la charge pesant sur l’essieu arrière ait augmenté, les ingénieurs ont obtenu l’optimum en termes de stabilité et de confort.
Par ailleurs, la dotation standard de la BMW Hydrogen 7 comprend le système AdaptiveDrive spécialement adapté à la nouvelle voiture avec fonction antiroulis et gestion continue des lois l’amortissement.
La carrosserie de la BMW Hydrogen 7 s’est également vue adapter de ma-nière ciblée, afin de compenser la prise de poids due à la nouvelle technique de propulsion tout en répondant à toutes les exigences en matière de sécurité passive. La mise en œuvre de matières synthétiques renforcées par fibres de carbone (CFRP) se traduit par une résistance accrue aux chocs pour un poids à peine augmentée. Une construction mixte acier/CFRP d’un nouveau type a été développée spécialement pour la BMW Hydrogen 7. Les côtés de caisse droit et gauche sont renforcés par de la CFRP sur tout leur pourtour afin de rigidifier encore l’habitacle. Le capot moteur est un composant spécifique au nouveau modèle de par son look. Ses contours se démarquent par un dôme de puissance au modelé prononcé. La nouvelle forme s’est imposée puisque le moteur à hydrogène est plus encombrant en hauteur que le douze cylindres conventionnel – en même temps, elle est un signe apparent de la source de puissance exceptionnelle tournant sous le capot.

Confort haut de gamme pour quatre.
Vu la disposition du réservoir d’hydrogène sous la plage arrière derrière la banquette arrière, il a été nécessaire d’apporter des modifications sur la partie arrière de la BMW Hydrogen 7. Celles-ci réduisent le volume du coffre à 225 litres. Pour des raisons d’encombrement, l’accoudoir central arrière est installé de manière fixe. La BMW Hydrogen 7 est de ce fait conçue comme une quatre places. A bord de la première automobile à hydrogène au monde vouée à l’utilisation quotidienne, les deux passagers arrière savourent le même confort de voyage qu’à bord de toute autre limousine haut de gamme signée BMW. La banquette arrière a été avancée d’environ 115 millimètres par rapport à celle de la BMW Série 7 à empattement long qui n’existe
qu’en version essence, mais elle est reculée d’environ 25 millimètres par rapport à celle de la limousine à empattement normal. A bord de la BMW Hydrogen 7, l’espace jambes se distingue donc par la générosité habituelle dans cette catégorie automobile.
Le confort est corroboré par la dotation standard particulièrement riche.
Outre la dotation de base déjà très valorisante empruntée à la BMW 760i, elle comprend, entre autres, le vitrage confort, la climatisation automatique «High», le chauffage d’appoint, le chauffage des sièges conducteur, passager avant et passagers arrière, l’appui lombaire, le réglage électrique avec fonction mémoire pour les sièges avant, des fixations ISOFIX pour sièges enfants, le détecteur d’obstacles Park Distance Control, le capteur de pluie, des rétroviseurs extérieurs et intérieur à fonction anti-éblouissement, le soft-close automatique pour les portes ainsi que l’assistant pleins phares.
Les stores pare-soleil pour les vitres latérales arrière portent l’inscription «BMW Hydrogen Power». Ce monogramme orne aussi les caches de bas de caisse éclairés dans les portières.
Le système de navigation Professional, le système HiFi Professional avec chargeur CD, un écran arrière avec chargeur DVD et fonction télé pour la réception DVB-T ainsi qu’un téléphone séparé pour les places arrière garantissent un confort de voyage maximal. La BMW Hydrogen 7 est aussi dotée du service télématique BMW Assist et d’un pré-équipement pour
le téléservice. D’autres raffinements techniques, tels que l’accès confort, le chauffage du volant, les sièges actifs ou les sièges confort à l’avant, la ventilation active des sièges avant, le système BMW Night Vision, l’éclairage directionnel adaptatif ainsi que la reconnaissance vocale pour la commande du système de navigation, du téléphone et de la chaîne audio, peuvent aussi enrichir la BMW Hydrogen 7. Le système BMW Online intègre l’accès à des pages d’information spéciales sur l’hydrogène chez BMW.

Progresser sans renoncer.
La BMW Hydrogen 7 réfute de manière impressionnante l’idée selon laquelle rouler avec une source d’énergie alternative signifie renoncer à une bonne part de dynamisme et de confort. La BMW Hydrogen 7 ne ressemble aux véhicules présentés à ce jour dans le cadre de formules d’entraînement innovantes ni par son allure extérieure ni par son comportement routier. Délaisser les combustibles fossiles ne signifie donc aucunement renoncer au dynamisme et aux performances typiques de BMW. La mobilité de demain et l’expérience de conduite d’aujourd’hui sont parfaitement compatibles, et la formule de propulsion de la BMW Hydrogen 7 peut aussi se transposer à de futurs modèles. La voiture ne perdra rien de son attrait – mais elle sera plus propre que jamais.

En route vers l’avenir – au volant de la BMW Hydrogen 7.
Prendre le volant d’une BMW Hydrogen 7, c’est plus que vivre le dynamisme et le confort d’une limousine de grand prestige exceptionnelle.
Celui qui conduit la première voiture à hydrogène au monde développée pour la conduite au quotidien, participe en même temps à une œuvre de pionnier. Vivre de tout près l’éclosion d’une nouvelle ère de la mobilité individuelle signifie en même temps influencer ce développement par ses propres expériences. Chaque utilisateur de la BMW Hydrogen 7 est ainsi en contact particulièrement étroit avec les ingénieurs du BMW Group impliqués dans le développement de la voiture et de sa technologie. Il est ainsi possible de répondre directement et sans détour à toutes les questions susceptibles de surgir dans l’utilisation d’une technologie entièrement nouvelle. En même temps, les spécialistes du BMW Group reçoivent un retour d’informations permanent et direct sur l’expérience acquise au quotidien avec le premier modèle à hydrogène soumis à l’essai pratique.
Il ne fait aucun doute que la présentation de la BMW Hydrogen 7, c’est aussi le début d’une mise à l’épreuve. Car quelque approfondis que soient les essais, certaines connaissances ne peuvent s’acquérir que dans la pratique quotidienne. C’est surtout vrai pour ce que l’on appelle usabilité, soit la convivialité de certains composants dans les conditions de tous les jours. Après tout, la BMW Hydrogen 7 se distingue par de nombreux détails et fonctions d’une BMW Série 7 animée par un moteur à essence conventionnel.

Avec la présentation de la BMW Hydrogen 7, le BMW Group ne cherche pas seulement le dialogue, mais aussi la coopération avec ses clients.
Pour imposer l’hydrogène comme une alternative durable aux sources d’énergie fossiles dans l’univers de la mobilité individuelle,
le perfectionnement ciblé des possibilités technologiques doit s’accompagner d’un débat animé sur les exigences et intérêts des utilisateurs. Le début d’une nouvelle ère de mobilité est un défi pour tous les groupes participant à ce processus. Le signal que le BMW Group émet en lançant la BMW Hydrogen 7, ne s’adresse de ce fait pas seulement aux partenaires de la vie politique, des milieux scientifiques et du secteur de l’énergie impliqués dans le réseau de développement, mais aussi à une clientèle ouverte aux innovations avant-gardistes dans le domaine de la mobilité.